La musique andalouse ou arabo-andalouse est le résultat d’un métissage entre la musique arabe venue de l’Orient, la musique afro-berbère du Maghreb et la musique pratiquée dans la Péninsule Ibérique avant l’année 711. Elle constitue un des héritages de l’Espagne dite des trois cultures, où cohabitèrent durant plusieurs siècles chrétiens, juifs et musulmans. C’est aussi une musique dans laquelle la poésie est la pierre centrale, pour l’aborder, je vous présente et en guise de bienvenue ce morceau:
- Chanté d’abord en solo par Habib Guerroumi.
- Chanté ensuite par la jeune Abir el Abed accompagnée du merveilleux Amsterdam Andalusian Orchestra.
Je laisse le spécialiste en parler!
Moi et al-Alla
Al-Alla est le nom en arabe qui désigne au Maroc un des genres de la musique arabo-andalouse. Comme beaucoup de jeunes de ma génération ayant grandi à Casablanca, même étant né à Fès et ayant des parents Fassis, je considérais al-Alla comme la musique des seuls riches. Dans le langage populaire, on traitait à l’époque les musiciens d’al-Alla et ceux qui les écoutent de « Shab Ghriyba » qui veut dire: les mangeurs de Ghriyba, cette délicieuse pâtisserie marocaine. Depuis, j’ai appris à apprécier cette merveilleuse et riche musique. Avec la nouvelle génération de musiciens et de chanteurs, femmes et hommes, cette musique a retrouvé sa place chez une plus grande proportion de la population des pays de l’Afrique du Nord.
Que dit Wikipedia de la musique arabo-andalouse?
« La musique arabo-andalouse (arabe : الطرب الأندلسي), aussi appelée al moussiqa al andaloussia, gharnati, san’â, chaàbi, hawzi ou malouf en Algérie, al-ala ou al-andaloussi au Maroc, malouf en Tunisie et en Libye est un genre musical profane, classique ou savant, du Maghreb, distinct de la musique arabe classique pratiquée au Moyen-Orient (ou Machrek) et en Égypte.
Elle est l’héritière de la tradition musicale arabe transmise au ixe siècle de Bagdad (alors capitale des Abbassides) à Cordoue et Grenade grâce notamment à Abou El Hassan Ali Ben Nafiq ou Ziriab, musicien brillant qui en créa à l’époque les bases, en composant des milliers de chants et en instituant le cycle des noubat, composées de formes poétiques tels le muwashshah ou le zadjal (qui furent l’une des sources des Cantigas de Santa Maria du roi Alphonse X de Castille, du flamenco et des troubadours). Cette musique aura également une influence sur la musique occidentale contemporaine, notamment sur les œuvres de Camille Saint-Saëns à la suite de ses contacts avec des musiciens Algériens, tel Mohamed Sfindja. »
Source: Wikipedia
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